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La parafaçon remplace la contrefaçon

Temps de lecture : 4 petites minutes Le phénomène Shanzhai (contraction de Shenzhen et de Banzaï) prend de l’ampleur. En inventant de nouvelles marques en piratant les marques existantes, la Chine parvient à innover. Place à la nouvelle mode En Chine, les fashionistas discutent entre filles en s’appelant tantôt avec des téléphones NuKia (Nokia), Samsing ou Smsvng (Samsung). Les nouveaux looks composés […]

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Pourquoi vous paierez trop cher votre prochain smartphone.

Temps de lecture : 4 petites minutes Si vous pensez que le prochain smartphone que vous achèterez – pourtant dans une agence ayant pignon sur rue – est neuf, vous vous trompez certainement. La part des composants d’occasion que comprend un smartphone flambant neuf va grandissant. Bienvenue dans les coulisses d’une industrie où le hacking est la norme.   Visite guidée SHENZHEN […]

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Eviter à l’innovation de faire fausse route

Temps de lecture : < 1 minute La matrice de l’innovation part du postulat selon lequel bon nombre d’entreprises échouent lorsqu’elles tentent d’innover parce qu’elles n’ont pas déterminé en amont dans quel espace d’innovation elles s’aventuraient.
Cette matrice stipule que chaque innovation se situe dans un espace comprenant des difficultés spécifiques et devant être abordés avec des méthodes distinctes

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Tester son projet entrepreneurial auprès des clients

Temps de lecture : < 1 minute Le Lean Launchpad a été inventé par Steve Blank, un serial entrepreneur.
Sa vocation est de changer radicalement la manière d’entreprendre ou de lancer une nouvelle activité.
Les éléments de cette approche sont éminemment pratiques et mettent délibérément de côté les méthodes classiquement enseignées : business plan, conception de produit, etc.
Lors des séances de formations, Steve Blank exige des participants qu’ils proposent immédiatement des hypothèses business à tester. Ils sortent alors du bâtiment pour parler à de potentiels clients, des partenaires possibles, des experts. Ils utilisent ensuite le matériau collecté lors de cette phase pour affiner leur produit ou service, s’assurer que leur offre répond bien à un besoin client et résout bien un problème, valident qu’ils sont en train de créer une activité reposant sur un business
model déployable dans le monde réel et scalable.
Ramenée au monde des affaires, la méthode encourage les créateurs à envisager l’entreprise elle-même comme un moyen et non plus comme une fin en soi, en retardant le plus tard possible la création de celle-ci.

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Vendre une idée en interne

Temps de lecture : < 1 minute Le meilleur moyen de tuer une bonne idée est de mal la présenter.
L’entreprise est un écosystème qui réagit comme un corps vivant et qui donc rejette tout ce qui lui est étranger. Les idées nouvelles ne sont donc pas les bienvenues, contrairement à tout ce que l’entreprise peut raconter à ce sujet.
Heureusement, le digital est arrivé avec son lot de nouvelles pratiques comme celle du communiqué de presse interne utilisé pour valider une idée.
En un mot, tout collaborateur qui a une idée nouvelle (de produit, de diversification stratégique, de rachat d’une start-up, d’une nouvelle fonctionnalité pour la plate-forme, d’un nouveau service, etc.) la présente sous forme d’un communiqué de presse. Celui-ci étant le communiqué qui serait adressé aux journalistes si l’idée présentée avait réellement été retenue par l’entreprise, puis développée. Tout collaborateur peut donc rédiger un communiqué de presse fictif de présentation d’une nouvelle
idée. Il le transmet à son n+1 qui à son tour le transmet, ou non, à son propre supérieur, etc. Jusqu’à atteindre la personne décisionnaire et obtenir un Go ou un No Go.

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Anticiper les risques et les difficultés d’un projet

Temps de lecture : < 1 minute La notion de Post-mortem est bien connue dans le monde informatique.
Le Post-mortem consiste à dresser un bilan des actions passées et des résultats obtenus. Ce moment se situe généralement après la livraison du produit (ou d’un jalon important). Il vise à tirer des enseignements de nature à s’améliorer pour les prochains projets.
Le digital, qui aime transgresser, a pris le contre-pied de cette démarche en inventant le pre-mortem. Situé avant même que le projet n’ait démarré, mais au moment où l’idée à développer peut s’exprimer en quelques lignes, le pre-mortem consiste à réunir des collaborateurs, à les inviter à se projeter dans le futur et à leur demander pourquoi le projet que l’on vient
de leur présenter a finalement échoué.
Ses principales vertus sont de capitaliser sur un penchant naturel consistant à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein et de permettre aux individus d’évoquer des manques, des erreurs, des fautes effectuées par le passé par leurs collègues sans les citer nommément, voire leurs propres fautes.

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Instaurer l’innovation continue

Temps de lecture : < 1 minute Particulièrement populaire dans le monde digital, le concept de Lean Startup a été popularisé par Eric Ries.
Le Lean Startup est une approche spécifique au démarrage d’une nouvelle activité et au lancement d’un nouveau produit. Elle repose sur plusieurs principes : l’expérimentation d’hypothèses business, l’évolution en continu du produit développé sous forme d’itérations, et l’apprentissage par la validation des hypothèses.
La clé de voûte de cette méthode est que si les start-up s’évertuent à développer un produit de manière itérative afin de satisfaire les besoins de premiers utilisateurs, elles peuvent réduire le risque et s’éviter des lancements de nouveaux produits coûteux et leurs échecs potentiels.
Ses principales vertus sont de réduire les cycles de lancement des produits, de mesurer régulièrement les progrès réalisés, et d’obtenir des retours de la part des utilisateurs.
Elle se prête particulièrement à la démarche des start-up, puisqu’elle nécessite un investissement initial minimal.

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Construire une offre produit à l’heure du digital

Temps de lecture : < 1 minute La théorie de la Long Tail fut pour la première fois décrite par Chris Anderson dans un article fondateur paru en octobre 2004 dans le magazine américain Wired Magazine et approfondie dans un ouvrage subséquent.
Elle s’illustre parfaitement avec l’exemple d’Amazon.com qui réalise une quasi moitié de son chiffre d’affaires avec des produits
qui correspondent aux attentes du moment et l’autre moitié, avec une multitude de produits de niches. Dans les domaines du livre ou du disque par exemple, la première moitié du chiffre d’affaires s’effectuera en vendant peu de produits différents, mais en très grandes quantités parce qu’ils correspondent aux best of ou aux hits du moment.
La seconde, en vendant des millions de produits en toutes petites quantités chacun. Ainsi, les magasins physiques ne pouvant pas pousser leurs murs se limiteront à mettre en vente les produits se vendant le mieux à un instant T, privés des autres produits de niches qu’un site web comme celui d’Amazon permet de présenter par millions.
La théorie de la longue traîne (en français) a été vérifiée dans d’autres domaines comme des articles de journaux en ligne, des posts de blogs, des vidéos, des tweets, etc.**

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Anticiper l’adoption d’une nouvelle technologie

Temps de lecture : < 1 minute L’idée centrale du Chasm (gouffre en français) est que différents groupes de consommateurs adoptent une nouvelle technologie selon un cycle et que l’innovation est menacée de ne pas survivre si elle ne franchit pas le chasm qui sépare les tout premiers acheteurs du plus grand nombre.
Le modèle distingue, en les quantifiant, cinq populations adoptant une nouvelle technologie pour des raisons différentes …

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Explorer de nouvelles pistes d’innovation

Temps de lecture : < 1 minute Le cabinet de conseil en innovation Doblin, qui étudie l’innovation depuis trente-cinq ans, est arrivé à la conclusion selon laquelle
l’innovation était synonyme de produit pour encore beaucoup de cadres dirigeants dans le monde.
Pourtant, l’innovation peut prendre des formes tout à fait autres, notamment à l’ère digitale.
Le modèle de Doblin distingue donc dix utilisations possibles des nouvelles technologies pour introduire de l’innovation autour de…

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Élargir et rendre plus agile un porte-feuille de prestataires

Temps de lecture : < 1 minute Le crowdsourcing consiste à utiliser la créativité, l’intelligence et les savoir-faire d’un grand nombre de personnes, en sous-traitance, pour effectuer certaines tâches traditionnellement réalisées en entreprise.
Wikipédia repose sur ce principe. C’est en s’appuyant sur l’expertise de millions de spécialistes dispersés dans le monde, que cette nouvelle encyclopédie a pu voir le jour.
La forme la plus courante du crowdsourcing est celle de plateformes. Les plus connues son Indiegogo et Kickstarter.
Les quatre questions principales à se poser en s’engageant sur cette voie concernent :
• La nature du sujet
• Le type de « foule » d’experts à mobiliser
• La dimension du projet
• Le type de plateformes et de services à solliciter.

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Innover avec des personnes externes à l’entreprise

Temps de lecture : < 1 minute L’expression surprenante d’open innovation revient à Henry Chesbrough, professeur à Berkeley.
Le postulat de départ de l’innovation ouverte est qu’il est plus efficace et rapide, dans le cadre d’un travail collaboratif, de ne plus s’appuyer uniquement sur sa seule et propre R&D pour innover. Elle désigne, dans les domaines de la recherche et du développement, des modes d’innovation fondés sur le partage et la collaboration (entre parties prenantes).
L’approche peut donc apparaître altruiste ou au contraire comme un moyen de distribuer (concours) ou de partager (partenariat) le risque lié à l’innovation et l’investissement vers l’extérieur d’une organisation.
Sa matérialisation se traduit souvent par des plateformes comme InnoCentive, Kaggle ou Quirky, sur lesquelles des récompenses pouvant aller jusqu’à un million de dollars sont attribuées à celui ou celle, ou à l’équipe s’étant constituée, qui apporte une solution au problème posé, par des entreprises parfois prestigieuses : Procter & Gamble, General Electric, GlaxoSmithKline, Eli Lilly, AllState…

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Favoriser l’émergence des idées

Temps de lecture : < 1 minute Le Design Thinking est une approche de l’innovation et de son management qui vise à opérer la synthèse entre la pensée intuitive et la pensée analytique. Elle s’appuie sur un processus de co-créativité impliquant des retours de l’utilisateur final.
Contrairement à la pensée analytique, le « Design Thinking » est un ensemble d’espaces qui s’entrecroisent plutôt qu’un processus
linéaire avec un début et une fin.
Privilégiant l’expression des idées par des schémas, des dessins, des techniques proches du Mind Mapping, généralement réalisés
sur des murs d’écriture prévus à cet effet, le Design Thinking fonctionne avec cinq étapes, non linéaires. Il conviendra d’effectuer des retours en arrière, de réaliser des cycles, de revenir à une phase antérieure, quand bien même les développements d’un prototype ont commencé.

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Présenter un projet digital en mode start-up

Temps de lecture : < 1 minute De plus en plus d’entreprises prennent conscience du fait que l’évolutionde leur stratégie vers plus de digital passe par des profils d’intrapreneurs.
Largement accaparées par les impératifs opérationnels et les exigences commerciales et financières accrues, les directions n’ont que trop peu de temps à accorder à la présentation de projet digitaux.
Avec le Pitch Investor, que toutes les start-up ont adopté, les entrepreneurs internes peuvent significativement augmenter leurs chances de retenir l’attention et de susciter l’envie d’aller plus loin.

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Pourquoi embarquons-nous toujours dans les avions par la gauche ?

Temps de lecture : 3 petites minutes Nous montons toujours dans les avions du côté gauche parce que l’industrie aéronautique est tombée dans le piège dans lequel les entreprises digitales risquent également de se fourvoyer : oublier que le passé est comme une ombre dont on ne peut se défaire.   Qui n’a pas brillé dans un déjeuner d’affaires en expliquant aux […]

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Adapter un nouveau produit aux attentes des clients

Temps de lecture : < 1 minute Internet est un formidable réservoir d’innovations et de nouveautés pour les curieux. Insatiables et férus de technologies, ces derniers peuvent être tantôt bêta-testeurs pour les marques, entrepreneurs eux-mêmes, early adopters de tout ce qui est nouveau,… et peut-être du produit que vous êtes en train de lancer.
Marc Andreessen en personne, le fondateur de Netscape et de Mosaic, donne la définition suivante du Product Market Fit : « Un Product Market Fit a lieu lorsque vous êtes sur un bon marché avec un produit capable
de satisfaire ce marché ».
Le PMF (Product Market Fit) réunit donc trois caractéristiques majeures :
La compréhension : votre cible comprend ce que vous lui proposez.
L’achat : la compréhension se traduit par un acte d’achat, ou en une utilisation récurrente dans le cas d’un modèle Freemium,
par exemple
Le partage : vos clients parlent naturellement de votre produit à d’autres utilisateurs. Ce fut le cas d’EverContact ou de Slack.
L’atteinte du Product Market Fit permet alors de réduire sensiblement les efforts nécessaires à l’acquisition de nouveaux clients.

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Lancer rapidement un nouveau produit

Temps de lecture : < 1 minute La notion de MVP (Minium Viable Product) est très populaire dans le monde digital. Dans le cadre du développement produit, elle désigne un produit ayant le minimum de fonctionnalités permettant :
• Aux early adopters, de l’utiliser.
• A l’entreprise, de pouvoir recueillir des feedbacks en vue d’orienter les futurs développements.
Les grandes vertus de cette approche du développement produit, constituant l’un des piliers du Lean Startup, sont :
• D’éviter les investissements longs et coûteux que requièrent le développement et la mise au point d’un nouveau produit
comprenant plus de fonctionnalités ;
• De minimiser le risque d’inadéquation entre le produit
et les attentes des clients.

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La stratégie d’entreprise se fait uberiser à son tour

Temps de lecture : 6 petites minutes Le monde change si vite que la stratégie d’entreprise peine à suivre. Hier, bien confortablement installée dans le fauteuil académique de Michael Porter, la stratégie d’entreprise a volé en éclats sous l’influence des GAFA. Ces derniers ont proposé un nouveau canevas stratégique qui, à peine dessiné, s’apprête à être déchiré à son tour en mille morceaux par Uber. Bienvenue […]

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Deux scientifiques apportent la preuve que l’innovation rend heureux

Temps de lecture : 4 petites minutes Lorsque deux esprits scientifiques étudient l’innovation, cela donne Le plaisir d’innover, le dernier livre d’Olivier Pujol et de Stéphane Bernard.  Observée au microscope, décortiquée, disséquée, trempée dans un bain de réalité, frottée à d’autres corps, parfois même sortie de son milieu naturel… l’innovation n’a jamais fait l’objet d’un examen si approfondi, ni conduit à l’énonciation […]

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