La révolution numérique de demain Et les lendemains de la covid-19
septembre 20, 2022
Guy Marty : « Je trouve que c’est une très belle question, stimulante, qui appelle plusieurs réflexions.
Pour l’immobilier, cela signifie une évolution dont il faut prendre conscience. Jusqu’à présent, immobilier voulait dire immeuble. Mais la smart city, au fur et à mesure qu’elle va se concrétiser, va dissoudre une partie de la réalité et donc de la valeur d’un immeuble, dans le tissu des connexions, dans le quartier, dans la ville.
Si l’économie de l’usage prend le pas sur l’acte d’achat, si le loyer se métamorphose en rémunération d’une gamme de services, on peut s’attendre à un déplacement de valeur, au profit des services et au détriment de la seule surface.
On a donc deux facteurs contre le prix du mètre carré : le déplacement du centre de gravité, de l’immeuble vers le quartier ou la ville, et la captation de valeur par les charmes de l’usage.
Vous allez me dire : les promoteurs et les investisseurs immobiliers vont être bien malheureux…
Eh bien non ! Au contraire, et pour trois raisons.
Plus l’immobilier devra être souple et vivant, plus les SCPI, les OPCI, les SIIC, les compagnies d’assurances, fonds de pension et autres fonds d’investissement ou fonds souverains seront indispensables pour accompagner les smart cities dans leur épanouissement. Qui dit indispensabilité dit rareté, et dit valeur.
Alors, je ne sais pas si les investisseurs continueront de compter en prix au mètre carré, et de toute façon un mètre carré ne vaudra peut-être plus dire grand-chose, mais je pense pouvoir dire que l’investissement immobilier actif restera rentable, comme vivante sera la ville.
Je vous souhaite une bonne journée. »
C’est nous qui vous remercions Guy Marty
Le principe de la Question qui tue et les règles du jeu sont simples :
1 – L’interview est composée d’une seule et unique question.
2 – Celui ou celle qui répond, doit le faire exclusivement par e-mail.
3 – L’interviewé a carte blanche et nous n’intervenons aucunement sur sa réponse.
4 – La réponse doit contenir à minima une dizaine de lignes, mais peut faire plusieurs pages.
5 – Toutes les photos, tous les liens hypertextes, toutes les vidéos, sont les bienvenues.
6 – L’interview est publiée sur le blog de Bertrand Jouvenot et sur Linkedin
7 – L’interviewé fera de son mieux pour répondre aux commentaires laissés sur Linkedin et Twitter notamment.